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Dans le cas où le Coronavirus tournerait à la pandémie, le FMI estime qu’il devrait abaisser ses perspectives de Croissance mondiale de seulement 0.10 %.
Un spécialiste en épidémies estime que 70 % de la population mondiale sera touchée par le Coronavirus.

À l’heure de la globalisation, la perspective que le Coronavirus passe du statut d’épidémie à celui de pandémie fait trembler l’Économie mondiale.
Avec près de 3,000 morts et plus de 80,000 contaminés au moment de l’écriture de ces lignes, ainsi qu’un début de foyer en Italie – et donc en Europe occidentale – les économistes s’interrogent sur l’impact que le virus pourrait avoir sur l’Économie mondiale.

Au sein du prestigieux institut Oxford Economics LTD, l’on estime qu’une crise sanitaire majeure pourrait engendrer une perte de plus d’un billion d’USD du PIB mondial.
Cette perte serait essentiellement à imputer à un absentéisme croissant engendrant une baisse de la productivité, mais également à des perturbations dans les trafics aérien et maritime, une baisse des importations/exportations, des investissements, etc…
Les premières répercussions se font d’ailleurs ressentir sur les marchés avec une baisse de plus de 3 % de l’indice S&P 500 le 24/02/2020, soit sa plus forte baisse depuis février 2018.

Dans le même temps, les différentes banques centrales font le pari d’un impact mineur du Coronavirus sur l’Économie mondiale, voire d’un catalyseur de cette dernière dés lors qu’il aura été endigué ; ce scénario est d’ailleurs actuellement à l’étude.
En ce sens, le FMI – Fonds Monétaire International – estime qu’il devrait abaisser ses perspectives de Croissance mondiale de seulement 0.10 % pour 2020 – actuellement à 3.30 %.
De son côté, l’OMS – Organisme Mondial de Santé – estime qu’en dépit du fait que la situation est “particulièrement inquiétante”, il est trop tôt pour parler de pandémie.

À ce stade, le Coronavirus a touché massivement la Chine, provoquant la paralysie de certaines usines, mais également la Corée du Sud, l’Iran et même le Nord de l’Italie, qui est le coeur industriel du pays.
Avec un nombre de morts croissant rimant avec angoisse croissante de la population, l’activité en Italie pourrait être affectée, ce qui ne serait pas sans conséquence sur le reste de l’Europe.

Enfin, Marc LIPSITCH, spécialiste en épidémies au sein de l’Université d’Harvard, estime qu’il est impossible d’endiguer le virus qui devrait toucher entre 40 et 70 % de la population mondiale en l’espace d’une année.
Il tempère cependant son propos en appelant au calme : “la plupart des gens ne devraient pas souffrir d’une maladie sérieuse, tout au plus quelques symptômes ; il se peut même que certains ne soient même pas au courant qu’ils sont porteurs de la maladie”, ce qui expliquerait pourquoi il n’est notamment pas possible d’endiguer la propagation du virus.

Ynet

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