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Aux termes du rapport publié par le Département de supervision des banques au sein de la BCI suite à une enquête menée au sein du système bancaire, apparaît que les banques ont fait pression sur leurs clients afin de les pousser à contracter des crédits, en dépit du fait que ces-derniers ne les avaient pas sollicité en ce sens.Les banques réfutent ces allégations.


Les banques poussent-elles à la consommation ?
Aux termes du rapport publié par le Département de supervision des banques au sein de la BCI – Banque Centrale d’Israël – suite à une enquête menée au cours de l’année passée au sein du système bancaire, apparaît que dans certains cas les banques ont poussé leurs clients à contracter des emprunts essentiellement en les démarchant par téléphone, et ce en dépit du fait que ces-derniers ne les avaient pas sollicité en ce sens.
Ainsi, les banquiers les poussaient “à prendre une décision avant la fin de la journée” arguant que de telles “opportunités ne se présenteraient pas de nouveau à eux”.

Au sein de la BCI, l’on note toutefois que furent essentiellement ciblés par ce type d’opérations des clients ayant l’assise financière permettant d’honorer ces nouveaux crédits et non des ménages peinant déjà à joindre les deux bouts.
Par ailleurs, le Département de supervision des banques rappellent aux banques et autres instituts financiers qu’ils se doivent d’observer une certaine éthique dans la commercialisation de leurs produits et services bancaires, et ce quelque soit le moyen de prospection/promotion : téléphonique, banquier en agence ou encore en ligne.
De même, cette éthique doit également se retrouver dans les modes opératoires des banques pour répondre aux demandes de leur clientèle.

À l’aune de ce rapport, le Département de supervision des banques demande à ces-dernières de mettre en place des mécanismes permettant d’éviter le harcèlement de leurs clients avec des offres commerciales répétitives, mais également de permettre à leurs clients de demander d’entrée de jeu à ne pas être contactés par leur banque en ce sens.

Par ailleurs, a également été exigé plus de transparence au cours de ces opérations de démarchage ; ainsi, le banquier devra en préambule informer le prospect de la position de son compte et devra également clairement faire connaitre le taux d’intérêt du prêt proposé dès le début de l’entretien.
De fait, avant cette réforme le processus d’emprunt s’articulait en deux étapes : un premier entretien au terme duquel le prospect donnait son accord pour entamer les démarches nécessaires à l’octroi d’un concours bancaire, puis un second entretien au cours duquel le banquier informait le prospect que son prêt avait été validé, mais également le taux et les conditions de ce-dernier.

À noter que les crédits en cours des ménages (hors crédits immobiliers) totalisaient fin juin 2018 la coquette somme de 195 milliards de shekels, dont 159 milliards contractés avec des banques.
Ynet