chômage

Après un trimestre au cours duquel le taux de chômage stagnait à 4.20 %, c’est le second mois au cours duquel le nombre de sans-emplois diminue.
Le Nord est la région enregistrant le plus fort taux de chômage.

Selon les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – publiés le 30/04/2019, le chômage continue de baisser en Israël, passant de 4.10 % de la population active au mois de février 2019 à 3.90 % en mars.
Pour le calcul de ses chiffres, le BCS s’appuie sur une population active âgée de 15 ans et plus et déclarée comme étant à la recherche d’un emploi.

Par ailleurs, c’est la première fois au cours des 8 derniers mois, soit août 2018, que le taux de chômage passe sous la barre des 4 %, ramenant le marché du Travail israélien à une situation équivalente à celle de février 2018, lorsque la frange des sans-emplois représentait également environ 3.90 % de la population active.
À noter que les chiffres mettent également en lumière le fait que le chômage fut également en baisse au cours du premier trimestre 2019, passant de 4.20 % fin 2018 à 4.10 %.

Cette baisse du taux de chômage a été observée pour la première fois en février 2019, après une période de 3 mois (novembre 2018 à janvier 2019 inclus) durant laquelle les chiffres stagnaient à 4.20 %.
À préciser qu’il s’agît là de chiffres nets, les événements “saisonniers” tels que les fêtes religieuses et autres congés/jours chômés mis de côté.

Comment ces chiffres sont-ils répartis sur l’ensemble du territoire ?
Le chômage est à son plus haut taux dans le Nord du pays avec un nombre de sans-emplois en augmentation et représentant 4.90 % de la population active contre 4.70 % au cours du trimestre précédent.
Pour ce qui est de la région Centre, le chômage y est en légère augmentation et passe de 3.50 % à 3.60 %, tandis qu’à Tel Aviv il passe également de 3.80 % au dernier trimestre 2018 à 4.20 % pour le premier trimestre 2019.

Concernant les autres régions, le chômage y est en baisse ; ainsi, pour la Capitale Jérusalem il passe de 5 % à 4 %, à Haifa, il passe de 4.40 % à 4.10 %.
Pour le Sud du pays, il passe de 4.60 % à 4.00 %.

Mais dans les faits, que représentent ces chiffres pour le Marché israélien ?
En décembre 2018, le nombre de sans-emplois grimpait à 4.30 % de la population active et lorsque l’on s’intéresse à l’ensemble de l’année, les chiffres nets, événements “saisonniers” tels que fêtes religieuses et autres congés/jours chômés mis de côté, la moyenne annuelle est ramenée à 4.00 %.
Et les économistes de traduire ces chiffres “il faut voir en ces chiffres des signes plutôt positifs ; de fait, ils mettent en lumière une situation de quasi plein-emploi, sur fond d’une Croissance annuelle d’au minimum 3 % qui est le véritable moteur de l’Économie israélienne”.
Avant de reprendre sur le fait que cette analyse est “d’autant plus vraie en raison du fait que le taux de chômage est maitrisé aux alentours des 4 %, tandis que le salaire moyen est en augmentation”.

Les chiffres du chômage permettent également d’avoir un aperçu du marché immobilier ; en effet, le nombre d’employés dans le secteur de la construction immobilière est en baisse et ce notamment en raison de la baisse du nombre de mises en chantiers qui a dégringolé de 10.40 %.
Ainsi, dans ce secteur le nombre de demandeurs d’emplois passe de 64 % fin 2018 à 64.20 %, soient 5,000 emplois en moins.

Concernant le nombre total d’actifs, il est passé de 3.93 millions fin 2018 à 3.96 courant premier trimestre 2019 ; à noter que sont inclus dans la population active les emplois à temps partiel, voire même ceux n’ayant travaillé ne serait-ce qu’une heure la semaine précédant le sondage mené par le BCS.

Calcalist

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