cartes de crédit

Au cours du premier semestre 2018 les paiements par cartes de crédit sont en légère augmentation avec un total de 159 milliards de shekels pour une recette de 2.44 milliards de shekels.
Les ménages contractent de plus en plus de crédits par le biais de cartes de crédit et les taux d’intérêts grimpent.
Quel est l’impact sur le Marché de la séparation entre les compagnies de cartes de crédit et les banques ?

Au cours du premier semestre 2018 les compagnies de cartes de crédit ont engrangé une recette totale de 2.44 milliards de shekels, soit une augmentation de 2 %.
Par ailleurs, les paiements par cartes de crédit ont totalisé 159 milliards de shekels, soit une augmentation de 8 % comparativement au premier semestre 2017.
Au cours du second trimestre, il est question de paiements pour un total de 80 milliards de shekels avec 10.7 millions de cartes de crédit en circulation, dont 2.32 millions ne sont pas actives (aucun paiement effectué avec ces-dernières au cours de cette période).

Pour autant, et en dépit de chiffres en augmentation, force est de constater que les bénéfices des compagnies de cartes de crédit sont en baisse comparativement à l’année passée, notamment en raison d’une baisse des bénéfices d’Isracard dans le cadre des dépenses engagées afin de se mettre en conformité avec les recommandations émises par la commission Strohm, mais également de Cal ayant engagé des frais pour attirer de nouveaux clients dans le cadre de son partenariat avec la chaîne de supermarchés Supersal.
Ainsi, les bénéfices pour le premier semestre 2018 totalisent 340 millions de shekels.

En matière de crédits, ces-derniers sont en pleine expansion ; de fait, avec un encours total emprunté par les ménages de 12.43 milliards de shekels fin juin 2018, ce secteur est en pleine expansion, à savoir 11 % comparativement à juin 2017.
Le taux moyen pratiqué pour ces prêts oscille entre 6.90 % pour Leumi Card et 10.50 % pour Cal.
Par ailleurs, l’on constate que les taux pratiqués par Leumi Card sont en augmentation ; ces-derniers se défendent en expliquant que cela est dû au fait qu’ils ont révisé à la baisse les emprunts octroyés au secteur automobile pour lequel les taux sont plus bas.
Certains arguent que cette restructuration serait dû au fait que la compagnie vient d’être rachetée par un fond d’investissement souhaitant rentrer au plus vite dans ses frais…

Pour rappel, le monde des cartes de crédit est actuellement en pleine ébullition notamment depuis que la commission Strohm a recommandé de séparer les compagnies de cartes de crédit des banques (Isracard de la banque Hapoalim et Leumi Card de la banque Leumi).
Bien que cette séparation ne soit prévue que pour courant 2020, les banques prennent leurs dispositions : Leumi Card a été vendue à un fond d’investissement, tandis que la banque Hapoalim oeuvre à introduire Isracard en bourse.
Les banques étudient également comment concurrencer les nouvelles sociétés de crédit sur leur marché notamment en développant et étudiant les possibilités de paiements par le biais d’applications pour smartphones.
À ce jour, ces-dernières servent essentiellement à des transferts d’argent entre particuliers.

Ynet

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