déficit

Le déficit budgétaire cumulé atteint les 3.90 % fin juin 2019, tandis qu’il était de 3.80 % fin mai 2019.
Au sein de l’Administration Fiscale l’on explique que les recettes fiscales perçues au cours de ce mois furent diminuées de 300 millions de shekels en raison d’une réforme écologique entrée en vigueur au 1/04/2019 ayant dopé les importations automobiles en mars au détriment des mois à venir.

Le déficit budgétaire continue de se creuser et se rapproche dangereusement des 4 %.
Selon les chiffres publiés le 4/07/2019 par le ministère des Finances, apparaît que le déficit budgétaire cumulé atteint les 3.90 % fin juin 2019 pour les 12 derniers mois, tandis qu’il était de 3.80 % fin mai 2019.
Principalement mis en cause, des dépenses en augmentation des différents ministères, tandis que les recettes fiscales restent stables.

Selon les prévisions du ministère des Finances, le déficit budgétaire devrait être de 3.60 % d’ici la fin de l’année, soit 50 milliards de shekels, alors que ce-dernier s’est creusé de 21.9 milliards de shekels depuis le début 2019 et que les objectifs fixés pour le budget 2019 étaient un déficit de 2.90 %.
Par ailleurs, il a également tenté de rassurer en matière de dépenses des ministères, mais en vain : en juin dernier ces-dernières étaient supérieures de 10.40 % à ce qu’elles étaient en juin 2018, tandis que les prévisions tablaient sur une augmentation de 5.10 %.

Au sein de l’Administration Fiscale l’on explique que les recettes fiscales perçues au cours de ce mois furent diminuées de 300 millions de shekels en raison d’une réforme écologique entrée en vigueur au 1/04/2019 ayant dopé les importations automobiles en mars au détriment des mois à venir.
Selon les estimations, cette situation avait fait grimper les recettes fiscales perçues en mars de 2.1 milliards, dont 0.7 perçus en avril, 0.6 en mai et 0.3 en juin 2019.

Enfin, rappelons que courant juin 2019, le gouvernement validait le plan d’urgence proposé par le ministère des Finances prévoyant des coupes massives dans les budgets ministériels… seul bémol : cette coupe servira à financer des dépenses supplémentaires en matière de sécurité et défense nationale, mais également à subventionner des garderies d’enfants.
Par ailleurs, les effets de ce plan ne se feront ressentir qu’en 2020, si bien que d’ici là, le déficit budgétaire ne devrait pas s’améliorer et risque fortement de s’aggraver.

Globes

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