commissions bancaires

Les banques font leurs choux gras des commissions bancaires : leurs recettes perçues dans le cadre des commissions bancaires facturées ont augmenté de 330 millions de shekels en 2021 passant de 5.48 milliards en 2020 à 5.81 en 2021.

31 % des commissions perçues le sont dans le cadre de la gestion de portefeuille d’actifs financiers ; concernant ces commissions, les plus élevées sont perçues par la FIBI (Beinleumi) et la banque Massad.

Les banques font leurs choux gras des commissions bancaires : leurs recettes perçues dans le cadre des commissions bancaires facturées ont augmenté de 330 millions de shekels en 2021 passant de 5.48 milliards en 2020 à 5.81 en 2021.

Bien que le ratio entre commissions perçues et part des actifs détenus par les banques soit passé de 0.76 % en 2020 à 0.73 % en 2021, l’on ne peut parler d’une diminution, dans la mesure où ce ratio à principalement diminué en raison de la croissance accélérée du volume des actifs détenus par les banques et non en raison d’une diminution ou d’une réduction des commissions perçues.

L’essentiel des commissions perçues par les banques, à savoir 31 %, continue de provenir de la gestion des portefeuilles de titres.

Or, l’année 2021 a été caractérisée par une marée sur le marché des capitaux et surtout sur les marchés boursiers, marée ayant entraîné une augmentation du montant des actifs sous gestion, faisant mécaniquement augmenter le volume des commissions perçues.

À ce sujet, la BCI – Banque Centrale d’Israël – souligne dans son rapport publié au sujet des commissions bancaires, que les vente et achats de titres ont connu une baisse en 2021 par rapport à 2020, d’où une baisse de 2 % de la part des frais de gestion de portefeuilles perçues sur l’ensemble des commissions.

Dans le cas de la gestion d’un portefeuille d’investissement, les banques facturent une double commission, puisqu’elles prélèvent une commission pour l’achat et la vente de titres israéliens au taux de 0.20 % à 0.30 %, ainsi que des frais de gestion des titres (anciennement shift fees), qui oscillent entre 0.30 % et 0.50 %.

Ce sont des frais plus élevés que ceux facturés par les gestionnaires de patrimoine non-bancaires, dont les frais d’achat et de vente oscillent généralement entre 0.07 % et 0.09 %.

Concernant le montant des commissions, ce sont les banques Massad (0,66%) et Beinleumi (FIBI) qui ont pratiqué les commissions les plus élevées en matière de gestion de portefeuilles d’actifs, avec respectivement des commissions de gestion de 0.66 % pour la banque Massad et de 0.60 % pour la banque Beinleumi (FIBI).

La moins chère est la banque Yahav avec des frais de gestion de 0.21 % et ce, en dépit du fait qu’elles les aient passées de 0.18 % à 0.21 %.

Quoi qu’il en soit, la BCI fait en sorte d’amorcer le passage de la gestion des portefeuilles des banques vers les gestionnaires de patrimoine non-bancaires.

En ce sens, la BCI et l’AMF – Autorité des Marchés Financiers – ont annoncé en 2021, un changement fondamental dans la manière dont les banques présenteront un portfolio des actifs sous gestion à leurs clients, prévoyant notamment la rentabilité, mais également les frais divers et le coût total des différentes commissions afférentes à la gestion du portefeuille.

Le but avoué de cette mesure est de faciliter l’accès à l’information pour les détenteurs de portefeuilles et ce afin de leur permettre de mieux comparer entre les différents prestataires présents sur le Marché, à savoir banques et gestionnaires privés.

La promotion de cette concurrence devrait à terme permettre d’initier une baisse des commissions de gestion facturées par les banques.

Actuellement, les frais de tenue de compte d’un compte courant représentent 20 % de la totalité des frais facturés par les banques, contre 19 % en 2021.

De fait, les frais mensuels facturés en moyenne en 2021 en matière de frais de tenue de compte s’élevaient à environ 25 ILS/mois, soit 300 ILS/an pour un ménage moyen.

Les frais de carte de crédit s’élèvent à environ 165 ILS/an, coût en légère augmentation par rapport à 2020, principalement en raison des transactions effectuées à l’étranger et y compris le change de devises à la faveur de l’augmentation du tourisme à l’étranger en 2021, par rapport à 2020.

Enfin, avant même la hausse du taux directeur, les banques ont bénéficié d’une augmentation des commissions d’octroi de crédit à leurs clients.

Ainsi, les commissions perçues dans le cadre des crédits accordés, à savoir uniquement les frais de dossier et sans inclure les intérêts, représentent 16 % de la globalité des commissions perçues par les banques, soit une augmentation de 2 % par rapport à 2020.

Les commissions des cartes de crédit s’élèvent quant à elles à 17 %.

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