USD

Le 20/09/2018 l’EUR remontait à 4.197 ILS, tandis que l’USD peinait à se maintenir à 3.583 ILS.
Sur les marchés internationaux, l’EUR se renforce de 0.80 % face à l’USD avec un cours à 1 EUR = 1.177 USD, tandis que la Livre Sterling lui prend 1.10 % pour atteindre le cours de 1 Pound = 1.328 USD.

Le marché des devises étrangères est actuellement mitigé en Israël : de fait, l’EUR se renforce tandis que l’USD stagne, tous deux face au shekel.
Ainsi, l’USD se maintient à 3.583 ILS, alors que l’EUR se renforce de 0.50 % avec un cours à 4.197 ILS.
Dans le même temps, l’USD enregistre un fort recul sur le reste des marchés de devises étrangères : l’EUR se renforce de 0.80 % face à lui avec un cours atteignant les 1 EUR = 1.177 USD et la Livre Sterling lui prend 1.10 % pour atteindre le cours de 1 Pound = 1.328 USD ; la vigueur de la devise anglaise s’explique notamment du fait que les chiffres des ventes au détail en Angleterre en août ont dépassé les prévisions du marché.

Selon Yaniv HEVRON, stratège en chef au sein du Cabinet de gestion de fortune Alumot, “la BCI – Banque Centrale d’Israël – ne peut pas augmenter son taux directeur dans ce contexte. En effet, et seulement après qu’un mois se soit écoulé suite à son communiqué dans lequel elle sous-entendait une augmentation prochaine du taux directeur, semble que l’inflation n’est pas prête d’atteindre prochainement les objectifs fixés par la BCI ; elle en est même loin”.
Avant de reprendre “pour moi, le taux directeur n’augmentera pas ni d’ici la fin 2018, ni pendant la première moitié de 2019”.

Cette analyse est renforcée par les propos tenus par le gouverneur de la BCI au cours d’une conférence de presse s’étant tenue au mois de juillet 2018, durant laquelle elle rappelait que l’inflation devait non seulement atteindre les objectifs fixés par la BCI, mais également être suffisamment stable pour envisager une augmentation du taux directeur.
Bien que les chiffres de l’inflation du mois de juillet furent décevant, cette dernière atteignait toutefois les 1.40 % annuel, alors que les objectifs de la BCI oscillent entre 1 et 3 % ; ces chiffres laissaient penser que le taux directeur pourrait éventuellement être rehaussé.

Toutefois, “après les chiffres de l’inflation également décevant en août en particulier du côté de l’immobilier, l’inflation ne devrait pas se stabiliser ; pas dans un futur proche”, analyse HEVRON.
Par ailleurs, “l’ensemble des facteurs et paramètres actuels en Israël ne jouent pas en faveur de l’inflation, tel que le prix du pétrole qui est à lui seul responsable d’une augmentation de 0.35 % de l’inflation et qui selon moi ne devrait plus augmenter ; enfin, la vigueur du shekel face à l’USD, ainsi que les chiffres de la consommation ne joue pas en faveur de l’inflation”.

Et de conclure “l’écart entre les les taux directeurs de la FED et de la BCI devrait continuer à se creuser, bien que celui de la FED devrait connaître un ralentissement dans son augmentation. Cet écart permettra d’endiguer la vigueur du shekel face à l’USD mais sera également favorable à l’inflation. Toutefois, certains de mes confrères économistes prêchent pour une augmentation des taux directeurs au sein des différentes banques centrales comme rempart à la prochaine crise économique : au cours de cette prochaine crise, la baisse des taux directeurs permettrait d’y faire face. Gardons cependant à l’esprit, que le rôle d’une banque centrale est de contrôler l’inflation et la stabilité du marché et non de se préparer à la prochaine crise”.

Calcalist

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