shekel

L’USD s’est renforcé de 0.30 % face à l’ILS ; il en est de même pour l’EUR qui repasse la barre des 4 shekels et atteint le cours de 4.061 shekels.
Selon les analystes financiers de la banque Hapoalim “les élections venant à se répéter auront un impact sur le déficit budgétaire – il y a de grandes chances que l’on assiste à une augmentation des impôts au cours de l’année à venir”.

Perte de vitesse pour le shekel le 3/06/2019 sur le marché local des devises : l’USD lui reprend 0.30 % et atteint le cours des 3.634 ILS ; dans le même temps, l’EUR repasse au-dessus de la barre des 4 ILS et atteint le cours de 4.061 ILS.
Sur le reste des marchés, l’EUR s’est également renforcé notamment face à l’USD – 0.10 % – et s’échange contre 1.117 USD.

Concernant la guerre commerciale opposant Washington à Beijing, les analystes financiers de la banque Hapoalim estiment qu’elle pourrait conduire à une baisse du taux directeur de la FED : “la baisse attendue des importations et exportations s’est confirmée ce qui a entrainé une baisse en matière de prévisions de Croissance pour le second trimestre aux États-Unis ; à ce stade, les fonds de gestion ainsi que les marchés prévoient une baisse du taux de la FED au cours de l’année en cours”.
Puis ils se sont intéressés à la situation israélienne, en expliquant que les analystes et le marché avaient prévu que le nouveau gouvernement une fois constitué s’attèlerait à réduire le déficit budgétaire : “la constitution du nouveau gouvernement ayant avorté, il y a peu de chances que le gouvernement provisoire prenne de réelles mesures jusqu’aux prochaines élections, à plus fortes raisons des mesures nécessaires et/ou impopulaires. Le déficit budgétaire dépendra cette année des impôts perçus, qui sont actuellement stables, si bien que dans la situation actuelle le déficit budgétaire devrait grimper à 4 % ; l’on peut donc aisément en déduire que l’un des objectifs premiers du nouveau gouvernement sera de faire baisser le déficit dès 2020”.

Concernant les objectifs en matière de déficit budgétaire, ils sont de 2.50 % du PIB pour 2020, objectifs ambitieux selon les analystes financiers qui estiment que le Gouvernement sera amené à le reconsidérer d’un demi point.
Dans leur parution hebdomadaire, les analystes financiers de la banque Hapaolim ont également rappelé que bien que l’inflation n’avait pas connu de reprise notable en dépit d’une forte croissance il ne fallait pas pour autant en déduire qu’elle baissera en cas de ralentissement de la croissance ; de fait “d’autres facteurs ont un impact sur l’inflation au nombre desquels et principalement la ligne gouvernementale suivie”.

Concernant l’augmentation des taxes et impôts, elle devrait intervenir dès le début 2020 et aura un effet conséquent sur l’Économie : l’augmentation d’un point de la TVA se traduira par une augmentation de 0.40 % de l’inflation.
Dans le cas où le déficit budgétaire viendrait à s’accentuer, le shekel en serait affecté ce qui se traduirait par une possible augmentation de l’inflation : “nos prévisions tablent sur une inflation de 1.30 % sous 12 mois et nous estimons que les risques d’inflation augmentent actuellement sur fond de potentiel augmentation des impôts et affaiblissement du shekel”.

Calcalist

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