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L’EUR a encore reculé de 0.10 % face à l’ILS.
Dans le même temps, l’USD se renforce de 0.10 % face à l’ILS avec un cours à 3.60 ILS.
Les économistes et analystes israéliens craignent pour l’Économie israélienne : “pour peur que la Banque Centrale Israélienne révise à nouveau son taux directeur à la hausse, l’ILS décrochera avec les autres devises ce qui pourrait s’avérer dévastateur pour l’Économie israélienne”.

Le Marché des devises est en pleine ébullition !
En effet, il ouvre jeudi 4 avril 2019 avec un USD qui reprend du poil de la bête et se renforce de 0.10 % face à l’ILS avec un nouveau cours de 1 USD pour 3.60 ILS.
Dans le même temps, l’EUR continue à chuter : il perd 0.10 % et s’échange à 4.04 ILS.
Pour rappel, la décision de la BCE – Banque Centrale Européenne – de ne pas toucher au taux directeur, avait eu un effet immédiat sur l’EUR/ILS, faisant passer l’EUR sous la barre des 4.10 ILS alors qu’il tutoyait les 4.20 ILS peu avant l’annonce.

Mais la décision de la BCE n’est pas la seule fautive dans cette dégringolade.
De fait, la BCI – Banque Centrale d’Israël – n’a jamais caché ses aspirations à savoir une inflation oscillant entre 1 et 3 % – et qu’elle préfèrerait proche des 3 % – ainsi que de réhausser son taux directeur.
Elle souhaite un taux directeur plus élevé, afin d’avoir une arme en cas de crise économique ; dans un tel scénario, force est de constater que l’abaissement du taux directeur est une arme de choix pour parer à la crise.
Problème : réhausser le taux directeur renforce l’ILS et peut endiguer la relance de l’inflation.
Pourtant, et selon certains analystes et économistes israéliens, “l’augmentation des prix à la pompe en avril 2019 devrait doper l’inflation de telle sorte à ce que la BCI puisse reconsidérer la question de l’augmentation de son taux directeur dans les mois à venir” ; ce scénario reste toutefois peu probable à l’aune des risques qu’il implique.

Cependant, les partisans de l’augmentation du taux directeur relance la BCI en arguant que l’inflation étant dans la limite basse des objectifs fixés, il est temps de réviser ce-dernier et de le revoir à la hausse.
Et les analystes de mettre en garde “la BCI s’est passablement brûlé les ailes en décembre lorsqu’elle a réhaussé le taux directeur : le shekel est devenue la monnaie s’étant le plus renforcée depuis le début de l’année 2019. Pour peu, qu’elle décide de le réhausser une nouvelle fois, le shekel décrocherait ce qui entrainerait à terme un étouffement de l’économie israélienne, qui connait déjà un certain refroidissement”.

Calcalist

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