FMI

Pour la seconde fois au cours des 6 derniers mois, le FMI – Fonds Monétaire International – revoit à la baisse ses perspectives de Croissance pour Israël, les passant de 3.30 % à 3.10 %.
Pour rappel, en avril, ces-dernières passaient de 3.50 % à 3.10 %
Les économistes du FMI ont par ailleurs également revu à la baisse les perspectives de Croissance pour le reste du monde, les ramenant à leur plus bas niveau depuis la Crise de 2008, à savoir seulement 3 %.

Des nouvelles pas très encourageantes de la part du FMI en matière d’Économie globale en général, mais également pour l’Économie israélienne : pour la seconde fois au cours des 6 derniers mois, il a revu à la baisse ses perspectives de Croissance pour Israël en 2019, les ramenant à 3.10 %.
Ces-dernières avaient précédemment été revues à la baisse en avril 2019, passant de 3.50 % à 3.30 %.
De son côté, la BCI – Banque Centrale d’Israël – a fait le même constat, en les ramenant à 3 % soit un témoignage de son pessimisme pour l’avenir.

À noter que ces prévisions pessimistes ne s’arrêtent pas pour l’année 2019, mais se poursuivent également en 2020.
De fait, le FMI a également revu ses prévisions à la baisse pour 2020, à savoir 3.10 % pour Israël, alors qu’il était encore question de 3.30 % en avril.
Ses prévisions pour 2024 ? Seulement 3 %.

En matière d’inflation pour 2019, l’indice devrait être à la limite basse de ce que la BCI s’est fixé, à savoir une inflation oscillant entre 1 et 3 %.
Pour 2020, est prévue une remontée à 1.30 % ; un chiffre qui n’atteint pas la moitié des objectifs fixés par la BCI.
Le FMI a également fait des prévisions similaires en matière d’inflation, mais reste toutefois positif en matière de chiffres du chômage, avec un taux de 4 % de la population active pour les 5 prochaines années.

Les chiffres de la Croissance sont essentiellement à imputer à un contexte macro-économique peu encourageant, ayant poussé les économistes du FMI à ramener leurs prévisions de Croissance pour l’ensemble du monde à leur plus bas niveau depuis la Crise de 2008, à savoir seulement 3 %.
Selon Gita GOPINATH, l’Économiste en chef du FMI, l’Économie mondiale connaît actuellement un ralentissement pour l’ensemble des pays, qui serait principalement dû à des contraintes accrues en matière d’exportations portant un coup dur à l’industrie mondiale qui connaît un ralentissement et une baisse de productivité en conséquence à un niveau équivalent à ce qu’il était lors de la dernière crise économique ; à cela s’ajoutent des tensions géo-politiques qui impactent et ralentissent l’Économie.

Selon les économistes du FMI, l’impact des tensions géo-politiques a toutefois été amorti par les banques centrales qui ont su réagir relativement vite en mettant en place des politiques expansionnistes permettant de rassurer les marchés.
À noter que le secteur du tertiaire actuellement en pleine croissance continue de doper le secteur industriel.
Pourtant, les prévisions du FMI restent instables…

Ynet

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