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Le 28/12/2021, l’USD connaît une chute supplémentaire de 0.80 % pour tomber à 3.11 ILS tandis que l’EUR connaît lui aussi une chute supplémentaire sur fond d’explosion des cas de variant Omicron en Europe.

En résulte une chute de l’EUR de 0.60 % face à l’ILS pour un cours à 3.52 ILS.

En cette fin d’année 2021, le renforcement du shekel ne laisse aucun répit à l’USD et l’EUR, mais aussi aux exportateurs israéliens.

En effet, l’ILS continue de s’apprécier face à l’EUR et l’USD avec un cours de l’USD fixé à 3.11 ILS le 28/12/2021 soit un cours plus bas que celui qui avait poussé la BCI à la mise au point d’un vaste plan de sauvetage le 13/01/2021 (plan prévoyant l’achat de 30 milliards d’USD pour 2021 afin de revaloriser son cours face à l’ILS).

De son côté, et après avoir connu une légère remontée, l’EUR retombe à 3.52 ILS, après une chute supplémentaire de 0.60 % le 28/12/2021, ce qui le rapproche de seulement 8 agourots de son plus bas cours historique jamais atteint, à savoir 3.44 ILS.

Le shekel doit son actuelle flambée à la situation sanitaire sur fond d’explosion des cas de Covid-19 à imputer au nouveau variant Omicron dont la contagiosité est la plus forte des variants connus à ce jour.

L’expansion de ce variant “qui contamine en France plus de 2 personnes par seconde“, dixit l’actuel ministre de la Santé et des Solidarités Olivier Véran, a pour conséquence un ralentissement des échanges commerciaux, provoquant des pénuries et plongeant commerces et grandes entreprises dans la tourmente ; certains pays ont d’ailleurs décidé de confiner de nouveau leur population.

En ressort un affaiblissement de l’USD et de l’EUR, qui est renforcé par le contraste avec la situation en Israël, à l’heure où sont attendus des allègements en matière de confinement au retour de l’Étranger d’une part, mais également une réouverture du Ciel israélien.

Selon Yossi Freymann, PDG d’un fond d’investissement israélien, “sur le long terme, nous estimons que le shekel devrait encore continuer à se renforcer“, avant de reprendre : “pour autant, à moyen terme et dans un contexte de propagation de l’épidémie, ainsi que des hausses de taux d’intérêt annoncées et attendues au cours de l’année à venir, le shekel pourrait s’affaiblir en raison de couvertures que viendraient à prendre des institutionnels“.

Et de poursuivre “en raison des fêtes de fin d’année, les opérations de Forex portant sur l’USD et l’ILS sont actuellement menées par un nombre réduits de traders importants et dont l’importance est de nature à influer sur le cours des devises de telle sorte qu’il est relativement simple pour la Banque Centrale d’Israël d’en contrôler le cours.

Le maintien de la rentabilité des exportations soutient l’intervention de la Banque Centrale d’Israël dans le commerce, afin d’éviter de nouveaux dommages aux conditions commerciales qui entraînent, entre autres, non seulement une érosion des bénéfices des entreprises, mais surtout l’ouverture du marché aux importations concurrentes qui affectent principalement les industriels traditionnels et donc la Périphérie israélienne (la Périphérie désigne les villes autres que Tel Aviv, Jérusalem, Haifa, etc…)”.

Conformément à son analyse, les producteurs et exportateurs de produits classiques – comprendre exportations autres que des services liés à la Hi-Tech – enjoignent le Gouvernement ainsi que la Banque Centrale d’Israël à entreprendre des démarches sans plus attendre afin d’éviter la catastrophe.

De fait, et pour peu que l’USD tombe à un cours fatidique de 3 ILS, ce que certains économistes envisagent comme probable, ces derniers n’auraient d’autre choix que de fermer des lignes de production entraînant indubitablement des vagues de licenciements par là même…

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