chèque

Un particulier a eu la mauvaise idée de vouloir déposer un chèque qu’il avait reçu contre paiement de ses honoraires… jusque là rien d’anormal.
La banque Leumi a fait en sorte de rendre la tâche plus ardue qu’elle n’y paraît rejetant 3 fois le chèque et sans motif valable !
Et la banque d’expliquer “il s’agît d’une erreur technique ; veuillez nous excuser pour les désagréments occasionnés”.

Gil KELLER a encore du mal à y croire : il a tenté à 3 reprises de déposer un chèque sur son compte, lequel a été rejeté à chaque fois par la banque Leumi sans aucune raison.
Et il ne compte pas en rester là : “la banque m’a fait du tort ! Je compte bien déposer plainte contre elle !”.

Tout commence lorsqu’il reçoit dans le cadre de son activité professionnelle un chèque de banque d’un montant de 90,000 shekels émis par l’agence centrale de la banque Leumi à la demande de la compagnie d’assurances Ayalon.
Du fait qu’il s’agisse d’un chèque émis par une société, le chèque est libellé à l’ordre de KELLER en reprenant son identité dans sa totalité de telle sorte qu’il est impossible de se tromper sur l’identité du bénéficiaire.
Par ailleurs, et comme il est d’usage, KELLER avait pris soin de viser le chèque à son dos, mais également de préciser son RIB.

Et c’est ainsi qu’il dépose le 4/06/2018 le chèque a son nom sur son compte géré par la Mizrahi-Tefahot… qui fut rejeté le lendemain !
Pour quel motif ? La banque Leumi prétendait que le bénéficiaire du chèque – donc KELLER – ne correspondait pas à la bonne personne.
La banque Mizrahi-Tefahot ne pouvant expliquer les motivations du rejet et du fait que KELLER était bien le bénéficiaire du chèque, il pensa à une erreur et demanda à sa banque de le présenter une seconde fois afin que le chèque soit honoré.
Le chèque fut à nouveau rejeté pour les mêmes raisons !

Devant faire face à des impératifs financiers, KELLER adressa une lettre de réclamation en urgence à la direction de la banque Leumi, plus précisément à l’attention de l’agence ayant émis le chèque afin de comprendre le motif du rejet.
Dans son courrier il leur demandait entre autre une explication quant au motif du rejet et les notifiait également de sa volonté de présenter de nouveau le chèque en les enjoignant de bien vouloir l’honorer.
Enfin, il les prévenait également de son intention de porter plainte contre eux dans le cas où le chèque serait à nouveau rejeté.

Sûr de son effet, il demande à sa banque de présenter le chèque pour la troisième fois afin que ce-dernier soit enfin honoré… quelle ne fut pas sa surprise lorsque la banque Leumi rejeta pour la troisième fois le chèque, pour le même motif et sans qu’aucun employé de la banque ne soit à même d’apporter une explication tangible !
Finalement, Ayalon s’est résignée à régler KELLER par virement bancaire près de deux semaines après le premier dépôt.

Selon KELLER, cette aventure lui a causé de nombreux dommages, notamment du point de vue de son image et de son sérieux.
Au jour de l’écriture de ces lignes, il n’avait pas encore vérifié son compte bancaire, mais fort à parier que chaque rejet lui a été facturé par la Mizrahi-Tefahot selon le tarif en vigueur, soit 19 ILS par rejet.
Et de rajouter qu’il a l’intention de porter plainte pour les dommages et l’atteinte morale causés.

La banque Leumi a tout de même jugé bon de répondre en des termes laconiques “il s’agît d’une erreur technique ; veuillez nous excuser pour les désagréments occasionnés”.

Ynet

Write a comment